La rentrée de Septembre : se lancer des défis !

C’est la rentrée mais vous n’êtes plus un débutant au piano. Cela vous permet donc de commencer à vous concentrer avec plus de plaisir sur le sens profond d’une œuvre, sa qualité artistique, musicale, et le sens qui en est donné. Vos progrès au piano vous permettent de mieux profiter. Ils vous motivent à participer pleinement à la création d’une œuvre musicale. Votre interprétation pourra offrir à ceux qui l’écoutent une musicalité tout à fait différente d’une autre.

Vous pouvez facilement travailler cette musicalité en vous rendant à un concert. En observant le pianiste, voyez ce qu’il sort de ses filets, comment il se sent dans l’œuvre qu’il interprète alors. Tout comme un enfant apprend à parler en regardant ses parents former des mots avec la bouche, apprendrez en regardant le pianiste faire vibrer son clavier.

Cela vous permettra également de mettre plus de musicalité dans votre apprentissage, y compris dans vos exercices techniques les plus simples et rébarbatifs. Vous progresserez alors aussi techniquement. C’est une approche amusante et si vous y arrivez,  c’est gagné. Vous serez capable d’interpréter n’importe quel œuvre au piano avec une musicalité qui vous est propre.

En développant votre propre musicalité au même moment que l’apprentissage du piano, vous développerez une certaine sensibilité musicale tout en gagnant en souplesse quant à votre toucher et à votre technique. Ainsi, en couplant technique et musicalité, vous pourrez rentrer dans l’âme de toutes les œuvres. 

Tenter des morceaux plus difficiles 

La différence entre jouer et travailler

Bien sûr, il est plus facile et confortable de jouer systématiquement les morceaux que nous connaissons parfaitement. Cela ne demande pas d’efforts et l’on se fait plaisir à s’entendre au piano. Toutefois, il ne faut pas confondre jouer et travailler. Vous pouvez toujours continuer à jouer mais surtout il faut continuer à travailler. Jouer au piano, c’est pouvoir interpréter une partition du début à la fin.

Travailler le piano, c’est répéter inlassablement des passages dans un but précis d’amélioration. Apprendre à jouer des morceaux plus difficiles, c’est progresser, encore et toujours. Il faut être patient. Commencez comme vous l’aviez déjà fait pour les morceaux plus simples que vous jouez désormais sans effort. Et reprenez à chaque fois à zéro avec humilité.

L’entraînement : clé de la réussité

Lisez la partition à voix haute pour en déchiffrer les notes. Travaillez votre main droite, mesure par mesure, en répétant la partition à de multiples reprises afin de pouvoir la jouer sur votre clavier sans même y penser. Puis travaillez la main gauche en répétant le même exercice que pour la main droite. Enfin, assemblez les deux mains. Ne reprenez pas systématiquement votre morceau au départ à chaque difficulté.

Sachez identifier les passages difficiles, ceux qui vous font peur, et allez-y directement pour les répéter encore et encore. Enregistrez vous pour vous écouter entre chaque répétition. Cela vous aidera à mieux identifier vos difficultés et à progresser plus rapidement.

Aucun morceau n’est impossible à jouer ! Ce sont toujours les mêmes notes. Vous maîtrisez désormais les bases du solfège suffisamment pour vous y mettre tranquillement. Il faut prendre son temps. Et finalement, comme pour tous les autres morceaux que vous connaissez déjà, vous finirez par jouer une partition plus difficile.

Plus on avance dans son apprentissage au piano, plus on se rend compte qu’il y a toujours un morceau plus difficile à jouer, mais aucun n’est insurmontable. Ce n’est qu’une question de temps !

Exercice de rentrée : Commencer à jouer en public 

Evidemment, ce n’est pas facile et vous avez le trac. Pourtant c’est essentiel afin de vous sentir de plus en plus à l’aise devant votre clavier et oublier tout autour de vous. Concentrez-vous sur votre seule interprétation. Que vos mains tremblent, qu’il y ait du bruit dans la salle, vous n’entendez que vos doigts sur le piano. 

Pour commencer, il vous sera plus aisé de jouer devant un public restreint : votre famille ou quelques amis. Choisissez des morceaux que vous maîtrisez parfaitement et habituez-vous à la présence d’une écoute dédiée à votre travail. Vous pouvez également prévoir une petite séance de méditation simple pour maîtriser votre respiration. Cela aidera à calmer votre appréhension avant de rentrer en scène.